samedi 26 avril 2014

Rocky II : La Revanche (1979)

Trois ans après le succès inespéré, voir inattendu du premier opus. Arrive sa suite direct, lors de l'été 1979. Toujours scénarisé par le comédien Sylvester StalloneRocky II : La Revanche, est sa première incursion de réalisateur dans la saga du mythique boxeur

Suite au match célébrant le bicentenaire de la révolution Américaine, opposant l'inconnu Rocky Balboa contre Apollo Creed, le champion du monde des poids lourds. Les deux boxeurs sévèrement blessés sont emmenés d'urgence à l'hôpital. L'étalon Italien, annonce au journaliste sur place, prendre sa retraite. Quelques semaines plus tard, l'ex-boxeur, sort pour empocher ses gains. Après de nombreuses dépenses absurdes sauf une : L'achat d'une maison. Rocky demande en mariage sa fiancée, Adrian. Le jeune couple emménage à Philadelphie. Le temps passe, l'argent se fait de plus en plus rare dans le foyer, l'ancien boxeur entreprend alors plusieurs petits boulots…


Sylvester Stallone, scénariste / réalisateur prouve son humanisme, avec ce début de saga. Rocky II : La Revanche reste dans la noble lignée du premier opus.

Rocky Balboa c'est créé une réputation de boxeur, en véritable rival au champion du monde poids lourds en titre. Mais l'étalon Italien renie cette notoriété sportive soudaine. Le boxeur accomplit son rêve en désirant se marier avec sa compagne, Adrian. 

Le jeune homme n'hésite pas à accepter la moindre offre publicitaire, lui arrivant sous le nez, se prends ainsi au jeu de l'argent facile et du succès public. Inconscient des limites de son esprit benêt, Rocky fait face à la honte la plus totale devant les yeux de sa bien-aimée, lors de l'enregistrement d'une réclame, incapable de prononcer convenablement les slogans.



En flambant et dilapidant l'argent empoché lors de sa rencontre contre Apollo Creed. Rocky satisfait ainsi son égo intérieur caché. Mais l'étalon Italien et sa compagne, retrouvent leurs statuts de prolétaires, sans gloire, ni fortune. Devant ce volte-face, l'ex-boxeur travail pour les abattoirs de son beau-frère Paulie. Un boulot de manutentionnaire, l'obligeant à porter, découper, emballer la viande. - Inspiration de Darren Aronofsky pour son futur The Wrestler ?. Adrian confiante, et enceinte reprends son ancien emploi dans l'animalerie.

Rocky continu à garder la forme, en s'entrainant sans véritable passion. Sylvester Stallone montre l'encroutement quotidien du personnage, vivant heureux sa vie conjugale monotone, très vite l'ancien boxeur, prouve qu'il peut décrocher les étoiles, non pas pour la gloire et la fortune, mais pour son salut et l'amour d'une femme. Comme pour le premier film, la force de Rocky II : La Revanche se situe, non pas dans les combats, mais dans le traitement psychologique, l'évolution sociale et les relations entre les personnages, abordant le thème de la paternité.



De son coté Apollo Creed ne semble pas apprécier les critiques de la presse et les rumeurs à son sujet concernant son résultat contre Rocky lors du Match gala du bicentenaire de la révolution Américaine. Le champion des poids lourds décide donc par tout les moyens de faire remonter l'Étalon Italien sur le ring pour l'affronter une nouvelle fois, allant même à porter atteinte à 'image du boxeur. 


Rocky II : La revanche bénéficie 
de cadrages dynamiques lors du
combat final.
Comme pour le premier Rocky, Sylvester Stallone exploite les mêmes ficelles scénaristique, avec un brin de puissance émotionnelle. L'histoire se suit toujours avec délectation.

Le comédien passe derrière la caméra, signant ici, son deuxième long-métrage. - Son premier film à ce poste est la taverne de l'enfer -. Ce changement est assez anecdotique, Rocky, ne brillait pas par sa réalisation. Avec une photographie, un ton et toujours, cet aspect urbain, Sylvester Stallone essai de coller au premier opus. Mais des recherches de mise-en-scène, un peu plus tape à l'oeil sont apportées lors du combat final par exemple.

Comme pour Rocky, la séquence d'entrainement donne la pêche avec ses enfants courant derrière le champion local, Rocky Balboa. La mythique montée des marches du musée d'Art de Philadelphie est bien présente, sur la musique emblématique de Bill Conti. Un véritable moment émouvant.


Quand au combat final de Rocky II : La Revanche, celui-ci est plus intense et impressionnant, avec des effets de ralentis, bien placés, à la Raging Bull. Les deux boxeurs crèvent l'écrans, on peut ressentir la transpiration à l'écran, leur ferveur et leur énergie. Carl Weather (Predator) est toujours aussi charismatique en Apollo Creed.

Le cinéaste arrête le long-métrage au bon moment, avec cette illustration finale, attendrissante, entre Rocky Balboa & Mickey Goldmill. Une relation proche d'un père et de son fils.



Sylvester Stallone signe avec Rocky II : La revanche, une suite respectable, dans la lignée du premier film. Le spectateur suit toujours avec plaisir l'évolution de ses différents protagonistes avec la suite de cette saga épique, très attachante.

Affiche Espagnole.

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