samedi 4 août 2012

The Amazing Spider-Man (2012)


Après l'éviction de Sam Raimi et de son casting original pour mésentente au sujet du quatrième opus de la franchise Spider-Man. Les dirigeants de Sony / Columbia Pictures décident de repartir à zéro pour les aventures de l'homme-araignée, nous sommes alors en 2010. Seul problème, si le long-métrage ne sort pas avant fin 2013, les pontes du studio risque de perdent les droits d'adaptations du comics au profit de Marvel Studio, un seul mot d'ordre : Ecrire un scénario et réaliser rapidement cette nouvelle version. 

La nouvelle adaptation est confiée à Marc Webb, réalisateur de la comédie romantique, (500) Jours ensemble. Le titre du long métrage est : The Amazing Spider-Man, en référence au nom d'origine du comics-book. La volonté des scénaristes est de se rapprocher au plus près de la bande dessinée de Stan Lee & Steve Ditko, pari réussi ?!


Orphelin, habitant chez son oncle et sa tante,  après le décès tragique de ses parents. Peter Parker est un jeune lycéen mal dans sa peau, souvent la risée des autres étudiants, plus particulièrement de Flash Thompson, la brute épaisse de son établissement. Mais le jeune homme est secrètement amoureux de la ravissante Gwen Stacy, fille du commissaire de la police de New York. Un jour alors qu'il se rend chez OSCORP, multinationale spécialisée dans la bio-recherche, il se fait piquer par une araignée radioactive ... quelques minutes plus tard, il se rend compte de ses futurs pouvoirs, le jeune homme décide de devenir un héros masqué du nom de Spider-man.


Ce nouveau Spider-Man, est beaucoup plus proche du comics, contrairement aux films de Sam Raimi. Le personnage de Peter Parker, sous son costume redevient le rois de la vanne, il bricole ses mécanismes lui servant à projeter sa toile synthétique. Côté sentimental, Gwen Stacy est enfin la première petite-amie, Mary-Jane Watson n’apparaît pas dans cet opus. Les tragédies mythologiques sont présentent, avec ldécès du père policier et de l'oncle Ben ... tous ces éléments sont à l'origine dans la bande dessinée. Egalement Le Lézard apparaît avant le bouffon vert, même si le monstre à écaille été  pressenti pour être un des super-vilains du quatrième opus de Sam Raimi avec le premier ennemi emblématique de l'araignée : le Vautour. Adversaire toujours inédit dans ses aventures cinématographique.

Mais comme toute libre adaptation, les scénaristes aiment à modifier, supprimer ou rajouter des éléments, The Amazing Spider-Man n'échappe pas à la règle. Le traumatisme de Peter Parker, n'est plus le décès de Ben, mais celui de ses parents, la phrase leitmotiv qui le pousse à devenir Spider-man n'est plus prononcée par son oncle mais par son père, un élément mythologique nouveau pour l'araignée. Toujours du côté scénario, le traitement du docteur Connor est plutôt bien traité dans l'ensemble, malheureusement sa psychologie devient vite bancale une fois sa transformation atteinte, son objectif est caricatural, son but lézardifier la ville de New-York. Gwen Stancy en ingénieur de dix-sept ans chez OSCORP, à peine choquant, qui rencontre comme par hasard Peter Parker dans les laboratoires du building de la société ou encore les capsules vendu par OSCORP contenant de la toile d'araignée synthétique, gare au rupture de stock Spider-Man ... Ces quelques erreurs ou indices nous montre de multiple réécriture ou de scénaristes lézardant ?!

Sublime Concept-Art sur le duel final : Spider-Man vs Le Lézard.
Concept-art   
Drôle de pari de la part de Sony / Columbia Pictures de confier un blockbuster de cette envergure à Marc Webb, le réalisateur a signé une comédie romantique. Cela se voit à l'écran, les scènes de lycée, de romance et de vie normale sont maîtrisés, la mort de l'Oncle Ben est beaucoup plus réaliste et touchante que chez Sam Raimi. Malheureusement ou le bât blesse : L'action. Spider-Man se déplace de façon trop fluide, pour la caméra, rendant les séquences de combat illisible, devenant brouillon ou ses escapades New-Yorkaise entre les buildings trop rapide à l'oeil nue, des effets de ralentie étaient nécessaire, dommage car le spectateur ressent vraiment son poids lorsqu'il se balance, sans oublier une mise-en-scène impersonnelle, peut-être dû au calendrier, et au manque de temps ?!. Les effets-spéciaux sont corrects dans l'ensemble sauf Le lézard à la design-production horrible en CGI, ressemblant plus aux "Koopas" du film de Super-Mario Bros.

Andrew Garfield est plutôt bon dans la peau de Peter Parker en adolescent mal dans sa peau, même si, de mon point de vu, l'acteur est légèrement beau gosse pour le rôle. La ravissante Emma Stone est convaincante en Gwen Stacy

Les cinéphiles seront content de retrouver deux acteurs de la période des eigthies et des nineties. Pour interpréter L'oncle Ben & Tante May, nous retrouvons le comédien, Martin Sheen - le capitaine Benjamin Willard dans Apocalyse Now  - et l'actrice, Sally Field qui a participé entre autre à Forrest Gump, Madame DoubtfireAbsence de Malice. Le caméo de Stan Lee est l'un de ses meilleurs dans un film Marvel.

The Amazing Spider-Man n'est pas un mauvais film, mais sa comparaison avec la trilogie de Sam Raimi, est presque obligatoire car trop récente dans la mémoire du spectateur, dix ans séparent ces deux premiers opus. Un des défauts majeurs, est sa réalisation impersonnelle, le long-métrage fut accoucher dans la rapidité et la douleur. Le traitement des personnage est bien abordé, on ressent l'expérience de Marc Webb sur les comédies romantiques. Le spectateur passe un agréable moment devant les nouvelles aventures du tisseur, c'est le point le plus important des blockbusters, Non ?!

6 commentaires:

  1. Tu n'as pas parlé des défauts de l'ambiance sonore ...

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    1. Et qu'il manque aussi un vrai thème musical, héroïque comme dans la trilogie de Sam Raimi.

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  2. L'ordre d'apparition des ennemis dans le comics n'a pas vraiment d'importance à mes yeux ; rien que dans la première année de publication, nous avons le Vautour, l'Homme Sable, le Lézard, Dr Octopus, et le Caméléon. Flash Thompson est présent dès le premier numéro, et J Jonah Jameson dans le second. Il ne manque plus tellement d'ennemis célèbres : Kraven, le Bouffon, Hydroman, le Scorpion, Shocker, Electro, sans parler de ceux emprunté à d'autres héros comme le Caïd.

    L'idée de lézardifier le monde a déjà été évoquée dans le comics The Exiles au début des années 2000, et ma foi plutôt bien justifiée par les auteurs. Ce point ne me gêne pas.

    Pour autant, je n'ai aucune envie de voir ce film... Les retours que j'ai pu avoir à son sujet m'ont refroidi depuis longtemps.

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    1. J'ai rectifié la phrase à propos du Lézard dans le comics-book et le 4éme films mort-né de Sam Raimi.

      Ce qui marche dans un comics, n'est pas forcement valable pour une aventure sur grand-écran. La lezardification, est assez mal amené dans The Amazing Spider-man, les auteurs nous montre pendant 1heure un dr Connor avec une étique, quand ce dernier ce transforme en Lézard, ça psychologie tombe à plat avec un plan mal amené et assez caricatural à mes yeux.

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    2. Dans The Exiles, le scénariste le justifie car son instinct le pousse à trouver une partenaire et à fonder une famille, ce qui est à l'origine de la lézardification. Mais à la fin, c'est Connors lui-même qui essaye d'enrayer le processus.

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    3. D'accord, dans le film ce n'est pas ça, il devient a moitié fou, sa partie animal prend le dessus, pour se venger et créer une espèce parfaite !

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