vendredi 10 août 2012

Expendables 2 - Unité spéciale (2012)


Second opus, de nos mercenaires bourrés aux testostérones.  Sylvester Stallone, laisse sa place de réalisateur à l'artisan, Simon West, cinéaste connu pour ses films d'actions old school, comme Les Ailes de l'Enfer. Expendables 2 - Unité speciale, signe le grand retour d'Arnold Schwarzenegger devant la caméra, depuis la fin de son mandat de gouverneur de Californie. 

Mr Chapelle contact Barnett Ross, leader des Expendables, une troupe de mercenaire. Ces derniers doivent une dette à l'agent de la C.I.A, en rapport à leur mission précédente à Vilena. Leur nouvel objectif est de récupérer un objet dans la carlingue fumante d'un avion dans un pays d'Europe de l'Est. Mais très vite sur place, nos héros tombent dans un traquenard, tendu par Vilain, chef du groupe terroriste, De Sang. Un des Expendables tombe  malheureusement au combat contre leur adversaire. Immédiatement un seul mot d'ordre est donné par l'équipe : Vengeance. 


Dés les premières minutes, de l'introduction explosive en Asie, on retrouve nos mercenaires au volant d'engins blindés, marqués de la "Bad Attitude", défilant en toute vitesse dans les rues d'une ville au Népal. Une Séquence possédant une bonne dose de violence graphique : Les ennemis se font charcuter, perforer à profusion. Les comédiens balancent des punchlines tonitruantes ... On ressent alors rapidement un sentiment nostalgique des Actionners des années 80, à la manière de Commando, Predators ou d'un Rambo II : La mission. Comme pour Expendable - Unité spéciale, les grandes lignes du scénario tiennent sur un ticket de métro, le récit servant juste de prétexte à réunir les anciennes gloire ou autres "jeunes" Action-star ... C'est justement ce que le spectateur demande, peut importante l'histoire, on veut passer un excellent moment avec un brin de nostalgie, retrouver ce cinéma décomplexé. Donc, comme pour le premier, l'effet nostalgique du projet, marche encore plus ici. Les acteurs jouant même ce jeu dans leurs répliques, n'hésitant pas ainsi à se comparer à des pièces de musée (Schwarzenegger), annonçant la fin de leur carrière de mercenaire (Norris) ou cette phrase de Jason Statham : "À l'ancienne, il y a que ça de vrai".

Comme souvent dans les films de Sylvester Stallone, l'auteur / cinéaste tente d'apporter un message sur les hommes et la guerre. La nouvelle recru, "Billy the kid", interprété par Liam Hemsworth, est cette touche de pathos, même si dans The Expendable 2 - unité spéciale, cette pensée de rédemption est peu exploitée.


Les dialogues et punchlines sont un véritable concours d’ego démesuré entre les différents comédiens, comme cet échange de réplique entre Schwarzy & Bruce Willis, à base de "I'll Be back, Yppie-kay-Yee et Rambo". Et que dire de la pose iconique de Chuck Norris, sur fond musical du thème musical du Le bon la brute et le truand, après que ce dernier est éliminé une horde de soldats et un tank, à lui seul, balançant pour l'occasion une Chuck-Fact au sujet d'un cobra royal ... 

Ces différents éléments donnent un petit sourire aux cinéphiles ou nous autres gamins née dans les années 80, bercés, élevés par les diverses productions Carolco ou Cannon Pictures, mettant en scènes ces mythiques actions-héro.       

De nombreux gros clins d'oeil au filmographie de nos actions-star, sont dissimulées dans The Expendables 2 - unité spéciale. La course poursuite, en bateau sur un fleuve rappelle Rambo II : La mission. Et que dire d'Arnold Schwarzenegger arrachant la portière d'une Smart à main-nue, à la manière de Commando. Des références flagrantes à Total Recall, sont présentes avec un Schwarzy au volant d'une foreuse ou encore cette scène ou un mercenaire apparaît en squelette dans un rayon XMais également cinématographique, avec un côté Western, à la façon des sept mercenaires, avec les hommes de mains de Vilain assiégeant un village occupé uniquement de femme, mais ses derniers se retrouvent rapidement maîtrisés par nos Expendables. Ou à la culture vidéo-ludique, la séquence finale dans l'aéroport fait immédiatement penser à la mission "no russian" de Call Of duty : Modern Warfare 2


Les personnages secondaires existent, enfin à l'écran, le long-métrage ne tournant plus principalement autour du duo  Sylvester Stallone  / Jason Statham. Dolph Lungrend toujours aussi excellent  dans la peau de Gunnar en Side-kick bourrin, assurément un des meilleurs rôle du comédien depuis Rocky IV ou Universal Soldier. Et quel plaisir de retrouver notre Jean-Claude Van Damme, bad-guy de service, en grand forme physique, cabotinant un peu dans son jeu d'acteur. 

Le long-métrage de Simon West est réfléchi, réalisé comme un actionner à l'ancienne. Les défauts de réalisation du premier Expendables sont partiellement corrigés. Jet Li montre enfin ses capacités martiales, même si l'acteur est capable d'assurer beaucoup plus à l'écran. Contrairement au premier, les scènes d'actions sont lisibles sauf rares exceptions, le crash de l'avion dans la grotte notamment.



Les affrontement sont spectaculaire particulièrement celui de Sylvester Stallone & Jean Claude Van Damme. Seul regret le duel Scott Adkins & Jason Statham, est trop court. Malheureusement les effets-spéciaux font toujours aussi pauvre, avec un aspect after effect digne des séries Z de chez Asylum .  

The Expendables 2 - unité spéciale, corrige en grande partie les défauts du premier. Le long-métrage de Simon West, à un aspect définitivement nostalgique d'un cinéma n’existant plus de nos jours. Et quel bonheur de gosse d'apercevoir dans un même plan les trois John : John Matrix (Commando), John Mc Clane (Die Hard) & John Rambo. Assurément à mes yeux, le film décomplexé de l'été.  



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